Pour donner le coup d’envoi à l’an 2 du blog je commençais déjà à m’imaginer un truc bien épique en partant à la Rando TT Pirate 2016. Rouler 600 bornes sous la flotte, pour aller camper sous la neige après m’être pété deux bras en roulant avec les copains dans la boue pour la première fois de ma vie… un truc de bon gros débile quoi. Mais là, je me demande juste si je vais pouvoir prendre la route…
Avant de partir en Haute-Loire rejoindre Cigalou et ses Dirty Pirates, fallait que je fasse quelques petites bricoles sur la moto… Donc je me suis lancé dans une grosse session mécanique pour changer la plupart de mes roulements. Pour m’aider heureusement que j’avais mon pote Thomas, à deux cerveaux c’est toujours mieux. Et quand t’as pas d’atelier ni de vrai garage à disposition tu fais comme moi : tu arpentes le sous-sol de ton immeuble, lampe frontale en biais sur la tronche, caisse à outils dans la main, et vêtu de tes plus beaux habits du dimanche.
Je suis rôdé à cet exercice. Si ma place de parking pouvait parler elle pourrait vous réciter par cœur la revue technique du V-Strom ! Elle pourrait aussi vous raconter des épisodes un peu moins glorieux, comme toutes les fois où je réussis à perdre des boulons sur une dalle de béton de 10m² pourtant totalement déserte… Je mets un point d’honneur à faire tout mon entretien moi-même, par orgueil ou par souci d’économies. Ou les deux.
Sauf que là voilà… Changer les roulements d’une vieille moto ça demande du courage. Ça, j’en avais c’est pas le problème… En revanche ce qu’il me fallait c’était des vrais outils bien spécifiques ! Résultat : j’ai bien réussi à changer le roulement malade de mon amortisseur, mais j’ai flingué le second ! Donc me voilà à 3 jours de partir chez Cigalou et je ne sais pas si je vais pouvoir enfourcher le V-Strom pour y aller…
Réponse mardi. Je me fais livrer en urgence deux roulements et je m’y remets.