Au fil du temps ma façon d’organiser mes voyages a beaucoup évolué. Je suis passé de l’ultra préparation à l’improvisation la plus totale. Aujourd’hui je me situe entre les deux et j’utilise principalement des applications mobile. Je partage avec vous ma méthode et mes conseils pour préparer son roadtrip.
Sommaire
Ce que je décris ici n’est que ma méthode et je sais qu’il y a beaucoup à apprendre en comparant nos façons de faire. Si vous souhaitez contribuer laissez un commentaire.
Etape 1 – Google Maps
Ma première étape est la plus importante. Elle consiste à toujours garder un œil sur ce qui se dit et qui se raconte sur les réseaux sociaux et ce que font les autres, même quand je ne suis pas en train de planifier un voyage, et de noter sur une carte tout ce qui m’intéresse. J’enregistre aussi tous les endroits que j’ai adorés pour pouvoir y revenir ou le partager facilement. C’est un travail que je fais régulièrement même sans projet particulier et lorsque je décide de partir rouler quelque part j’ai déjà une belle base de données bien alimentée.
Même si j’adore la carte papier et que j’en ai toujours une dans mes valises, on n’en est plus là. Simple, basique, efficace. Google Maps est le fond de carte par excellence à mes yeux et il a l’avantage d’être toujours dans ma poche. Il est accessible partout et fonctionne avec mon compte Gmail. Avant chaque départ je sauvegarde le fond de carte de la zone où je pars afin d’y avoir accès même sans réseau.
Attention, je fais l’éloge de Google Maps mais je ne parle ici que de mon usage lors de la phase de préparation. Je ne l’utilise jamais pour sa fonction GPS lorsque je suis en roadtrip car il n’y a aucun mode route touristique ni d’avertisseur de radar.
Alternative que je recommande aussi : Maps.me. Cette application fait l’unanimité parmi beaucoup de voyageurs parce que les fonds de carte et tous les points d’intérêt (hôtel, restaurants, etc) sont sauvegardés dans la mémoire du téléphone. Il n’est pas nécessaire de capter internet pour utiliser toutes les fonctionnalités de l’application.
Etape 2 – Calimoto
Pour choisir mes routes j’utilise une application spécialisée. A ma grande surprise cette petite pépite n’est pas aussi connue qu’elle le mériterait. Calimoto est le meilleur GPS moto et calculateur de routes à virages que je connaisse. La version gratuite permet de télécharger la carte de sa région et de tester les capacités de l’outil, mais c’est dans sa version payante (4€/semaine ou 40€/an) que Calimoto se révèle vraiment redoutable et inclue même un avertisseur de radars fixes.
Je n’utilise plus de GPS moto car leur prix est prohibitif et leur interface est totalement obsolète à mes yeux. Calimoto nécessite peut-être quelques minutes de prise en main la première fois mais j’aime vraiment pouvoir découper mon programme en tronçons qui auront chacun leur réglage plus ou moins sinueux et de pouvoir bouger les points de passage avec un simple geste du doigt. Il y a 4 réglages : express avec autoroute (pratique pour contourner facilement une grande ville par exemple), sans autoroute, sinueux, super-sinueux. Si vous n’aimez pas les routes minuscules et reculées oubliez le mode super-sinueux, il ne vous servira jamais.
Les routes choisies par Calimoto sont souvent de petites pépites et il n’est pas rare d’en découvrir de nouvelles même dans des coins qu’on pensait déjà bien connaître.
Cette application est vraiment au-dessus du reste à mes yeux. Il est possible de commencer ses roadbooks sur un ordinateur et de les finir sur son smartphone (ou inversement), de sauvegarder les traces, de les exporter en fichiers GPX et de les envoyer à ses potes. L’outil est extrêmement puissant.
Quand on est en manque d’inspiration il est possible de compter sur un générateur de roadbook extrêmement bien fait et facile à utiliser, qui peut se baser sur votre position actuelle ou un point donné. J’utilise souvent cette fonctionnalité quand je veux découvrir une région qui m’est totalement inconnue, j’utilise le roadbook suggéré comme un premier jet que j’affine par la suite.
Etape 3 – Tripadvisor
Ai-je vraiment besoin de présenter Tripadvisor ? Je ne connais pas de meilleure base de données pour trouver le bon restaurant et le bon hôtel. Il y a tellement d’utilisateurs que les informations sont extrêmement fiables. On peut filtrer avec à peu près n’importe quel critère et il est impossible de ne pas trouver ce qu’on cherche.
Quand un lieu a peu d’avis je recoupe parfois les informations avec Googles Maps ou Maps.me.
Etape 4 – iOverlander
Une fois que j’ai décidé des routes que je vais emprunter il faut penser à tout ce qui va autour. Véritable couteau suisse, iOverlander regroupe beaucoup d’informations sur tout ce qui peut toucher de près ou de loin à l’organisation d’un voyage. Que ce soit des emplacements de bivouac, des hôtels, l’adresse des ambassade, l’état des routes ou des informations précieuses sur certains postes frontières un peu compliqués… L’application repose sur les contributions de ses utilisateurs, plus nous serons nombreux à contribuer et plus l’application sera fournie.
L’interface n’est pas des plus ergonomique, notamment pour les mises à jour de base de données, et tout y est écrit en anglais (niveau basique) mais c’est une telle mine d’or qu’il ne faut pas s’arrêter à ça.
Etape 5 – Park4Night
Si vous n’êtes pas un adepte du bivouac Park4Night ne vous servira à rien. C’est l’application que les camping-caristes utilisent pour trouver les meilleurs spots et on peut dire qu’ils se trompent rarement !
D’un certain côté il y a une redondance avec iOverlander mais la base de données de Park4Night est beaucoup plus riche, je l’utilise presque toujours au dernier moment en improvisation totale et je trouve toujours mon bonheur. La communauté est pas mal active et les emplacements sont bien décrits en général. En appliquant les bons critères, il est facile de n’avoir que les emplacements les plus sauvages pour bivouaquer tranquillement dans des endroits somptueux.
Park4Night n’est pas une application destinée aux motards et les créateurs de l’application ne nous aiment pas du tout. J’ai voulu contribuer il y a 2 ans en rajoutant des commentaires pour remercier et apporter quelques précisions sur un emplacement et partager un nouvel emplacement que j’avais trouvé. Résultat je me suis fait censurer et j’ai été contacté directement par le créateur de l’application qui refuse que des motards utilisent son application et contribuent. Bel esprit… mais l’outil est excellent.
Si vous avez des conseils, des questions, des précisions etc rendez-vous dans la section commentaire, elle est faite pour ça !
2 Responses
Bonsoir
Article intéressant, j’utilise presque les mêmes outils. Google maps te fais passer parfois dans des coins étonnants, même Garmin ne les connait pas !
Et merci pour cet article..Et ton blog est bien agréable, simple et concis
Merci pour ton commentaire Thierry ! Google Maps doit vraiment être bien réglé avant le départ, il n’a pas de mode « route touristique » par exemple et c’est pour moi son seul et unique défaut